Archives for août, 2014
Concert au caracole le 12 septembre!
Nous avons le plaisir de vous annoncer le 2eme concert au Caracole-Neur (260 Chaussée de Louvain à Namur) le vendredi 12 septembre à partir de 19h.
Au programme frites bien huileuses accompagnées d’une multitude de sauces, bières maisons ainsi que:
- Sick State (Punk/Namur)
- Leper house (Trashcore/Moustier)
- Dans Ta Gueule (Punk Hardcore/Bruxelles)
Prix libre!
Plus d’infos bientôt…
Venez nombreux!
Premier bac de culture au Caracole Neur
Ce n’est qu’un début… ! Si vous voulez en construire d’autres avec nous, n’hésitez pas à nous écrire à caracole-neur@riseup.net pour qu’on fixe une date d’ateliers. Si jamais voici le mode d’emploi pour les construire à partir de palettes.
Projections gratuites et trop swags du mois d’août 2014
Comme tous les mercredis à 20h30 au Caracole Neur (260 Chaussée de Louvain à Namur).
Pour les trois dernières semaines d’août nous vous proposons :
- Le 13.08 : Sacco e Vanzetti
New York, 1920. Deux Italiens, Nicolas Sacco, cordonnier, et Bartolomeo Vanzetti, marchand de poissons anarchiste, sont arrêtés et accusés du meurtre de deux hommes commis au cours d’un hold-up. Fred Moore, leur avocat, démontre leur innocence mais le procureur et le juge développent une argumentation imprégnée de xénophobie et de paranoïa antibolchevique. Le jury condamne à mort les deux Italiens.
- Le 20.08 : Hunger
Spoil :
En 1981, les séparatistes de l’Armée républicaine irlandaise provisoire (PIRA) mènent une grève de l’hygiène à la prison de Maze en Irlande du Nord. Cette action a pour but de faire reconnaître par le gouvernement britannique un statut politique à leur détention. Le rapport de force qui s’instaure s’accentue encore quand Bobby Sands, meneur du mouvement décide d’entamer une grève de la faim.
- Le 27.08 : QHS et rébellion et Disregarding the law
En juin 2008, un module d’isolement ouvrait dans la prison de Bruges, Belgique. C’était la réponse de l’État face aux multiples rébellions, évasions et émeutes qui avaient echauffée bien des coeurs à l’intérieur qu’à l’extérieur de la prison. Le quartier de haute sécurité (QHS) : dix cellules individuelles contenant le strict minimum, deux cachots, une quarantaine de matons et des ‘blouses blanches’ — médecins, psychiatres, psychologues, infirmiers. Le but : briser les détenus récalcitrants. L’État y impose un régime sévère, utilisant la torture physique et mentale, administrant drogues légales et injections. Les détenus y sont enfermés de quelques mois à un an (voire plus) pour briser tout esprit rebelle, faire avaler les fables du ‘bon chemin’ et de la bonne conduite et éviter les rébellions possiblement contagieuses en écartant les soi-disant meneurs.
Nous voulons rappeler la résistance de l’intérieur que ce lieu infect a connu depuis ses débuts et, à la fois, encourager une lutte contre l’isolement, partie intégrante d’une lutte plus globale contre la prison et les différentes formes d’oppression et de privation de liberté. Une lutte qui ne se réduit pas à demander des améliorations du régime pénitentiaire, qui ne demande rien à un État mettant tout en oeuvre pour maintenir les rapports sociaux d’oppression et éteindre les feux de la révolte.
Aujourd’hui, la résistance dans les prisons se situe toujours sur le fil du rasoir. Le désir de liberté ne se laisse pas facilement contrecarrer. Des évasions toujours plus violentes sont la réponse aux mesures de sécurité croissantes, la violence contre les matons répond à l’arrogance de ceux qui se cachent derrière la toute-puissance de leurs syndicats. Une violence qui se dirige clairement contre l’oppresseur et qui reste, après tout, relative dans le contexte de l’enfermement et des humiliations quotidiennes.
Le court-métrage esquisse le module d’isolement dans la prison de Bruges, dans le contexte de la révolte à l’intérieur et à l’extérieur des prisons.Disregarding the law est un court documentaire abordant la question de la répression en Biélorussie.
>>> Nous rappelons également que comme tous les mercredis le magasin gratuit est ouvert de 16h à 21h. Prenez-y ce qui vous intéresse – tout est gratuit – et si vous avez des objets à jeter et qui peuvent encore servir n’hésitez pas à les donner au magasin gratuit.
Projection d’END : CIV ce mercredi 6/08 à 20h30 au Caracole Neur
Comme tous les mercredis nous vous invitons à une petite projection d’un film ou d’un documentaire militant. Ce mercredi nous vous proposons de mater le documentaire « END : CIV Resist or Die » de Franklin Lopez.
END :CIV examine notre culture de dépendance à la violence systémique et à l’exploitation environnementale et enquête sur l’épidémie résultant des sites contaminés et des nations en état de choc. Basé en partie sur Endgame, le livre au succès retentissant écrit par Derrick Jensen, END :CIV questionne : «Si ton pays se faisait envahir par des extraterrestres qui coupent des forêts, qui empoisonnent l’eau et l’air et contaminent les réserves de nourriture, résisterais-tu?»
Les vraies causes de l’effondrement de la civilisation sont habituellement dues à la surutilisation des ressources. Pendant que ces mots sont écrits, le monde est en train d’agoniser sous le chaos économique, le pic pétrolier, le changement climatique, la dégradation de l’environnement et l’agitation politique. Tous les jours, les manchettes remanient les histoires de scandales et de trahison de la confiance du peuple. Nous n’avons pas à faire des demandes indignées pour la fin de ce système mondial actuel : il semble déjà se désagréger.
Par contre, des actes de courage, de compassion et d’altruisme abondent, même dans les endroits les plus affectés. En documentant d’une part, la résistance de ceux et celles qui sont le plus touché-e-s par la guerre et la répression, et d’autre part, l’héroïsme de ceux et celles qui vont de l’avant pour confronter la crise la tête haute, END :CIV offre une avenue pour sortir de cette folie dévorante et aller vers un avenir plus sain.
SOURCE : http://submedia.tv/endciv/2011/04/30/endciv-francaise/