Archives for mars, 2014
Projection du film Bouh! (squat des 400 Couverts)
Nous vous invitons à la projection du film « Bouh! » ce jeudi 3 avril à 20h30.
À Grenoble, de 2001 à 2005, une traverse entière a été squattée : plusieurs maisons d’habitation, une salle publique, des ateliers et plein de folies, d’humour, de galères, de collectifs, de colères, d’expérimentations…
Ce film, manigancé par 4 anciennes habitantes du squat est basé sur des recherches archéologiques approfondies, des traces éparses recueillies au fond de divers placards, de tiroirs mal refermés et de poches percées…
Nos histoires, nos luttes, sont précieuses, invisibles et trop souvent étouffées.
Racontons-les.
Atelier Peinture ce dimanche 30 mars a.p.d. 18h30.
Vous êtes vivement invités au premier ATELIER PEINTURE du Caracole Neur ce dimanche 30 mars à partir de 18h. L’idée c’est de faire comme une session jam sauf qu’à la place de jouer de la musique on dessine, on peint, on écrit… On crée ce qu’on veut quoi 🙂
Il y a un peu de matos sur place mais prenez vos banderoles, vos crayons et vos outils de création.
Ci-dessus une œuvre de Jules Grandjouan, un dessinateur, peintre, affichiste et syndicaliste révolutionnaire libertaire.
Projection « La voix du vent » + Bouffe prix libre
Vous êtes chaleureusement conviés à la projection du film La voix du vent
ce mercredi 19 mars vers 20H30 au Caracole 260 chaussée de Louvain, projection
précédé d’une bouffe prix libre au alentours de 19H.
Vous pouvez nous envoyer un mail au caracole-neur@riseup.net
« La voix du vent – semences de transition »
Jean Luc Danneyrolles, agriculteur de Provence et Carlos Pons, realisateur
Espagnol, entreprennent un voyage vers Grenade à la rencontre du mouvement
social alternatif, entre agro-ecologie et changement de paradigme. Ils
engagent un cameraman et partent lors des grands froids de février 2012, avec
pour tout moyen d’échange et seule richesse : des semences paysannes.Le témoignage d’un mouvement qui prend de l’ampleur……..Un autre monde est
possible, ici et maintenant.21 jours de voyage
35 Projects visités
plus de 200 personnes rencontrées
9 parcs naturels traversés –
Atelier échange de semences Dimanche 16 Mars
A partir de 13h au Caracole Neur, 260 chaussée de louvain, Bouge (Namur)
Au programme :
– Bouffe
– Fabrications de bacs de cultures
– Projection de documentaires
Amenez vos petits plats, graines… ou pas.
Coups de pressions sur les squats namurois
Dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 4h du matin, 6 policiers ont débarqué dans le Caracole, maison occupé depuis 1 mois, en passant par le jardin puis par la porte arrière qui malheureusement avait été mal fermé. A ce moment les occupants les appercoivent à l’intérieur, leurs demandent de partir en leurs disant qu’ils n’ont pas le droits de rentrer. Les flics tentent sans trop de conviction de forcer la porte du salon où se trouvaient les occupants qui arrivent malgré tout à la maintenir fermé. Ils prétendent d’abord venir pour un tapage nocturne alors qu’il n’y avait qu’un de peu musique sur un baffle de pc que l’on ne pouvait que très vaguement entendre devant les fenêtres du squat. Ensuite les flics ont demandé les tickets de caisses de la bouffe qui était entreposé dans la veranda à l’extérieur et accusent les occupants de « vols de poubelles » (!!!!!). Les flics finissent par partir tout en lachant « On se retrouvera à l’extérieur! » et » les vols de poubelles ne resteront pas sans suites ».
Le jour d’avant, des policiers s’étaient pointés à la porte d’un autre squat, avaient abimés le cache de la serrure et menacé les occupants de venir les expulser (illégalement) s’ils n’étaient pas parti le lendemain à 17h. Finalement ce jour-là des gens étaient présent en soutient pour empêcher une éventuelle expulsion, d’autres policiers que ceux de la veille sont venus, ont constatés l’occupation et sont repartis.
Projection « Les sentiers de l’utopie » + bouffe prix libre
Nous vous invitons ce mercredi 5 mars à une bouffe prix libre (18h) suivi d’une projection (19h30) du documentaire » Les sentiers de l’utopie » au Caracole Neur, 260 Chaussée de Louvain.
« Quand les tempêtes de la crise financière ont commencé à souffler en 2007, Isabelle Fremeaux et John Jordan se sont lancés sur les routes européennes pour faire l’expérience de vies post- capitalistes. Ils n’étaient pas à la recherche d’un pays de nulle part, d’un modèle universel ou d’un avenir parfait, mais voulaient rencontrer des communautés qui osent vivre différemment, malgré cette catastrophe qu’est le capitalisme. Pendant sept mois, ils ont voyagé et visité onze communautés et projets. D’un Camp Climat installé illégalement aux abords de l’aéroport d’Heathrow, jusqu’à un hameau squatté par des punks Cévenols, en passant par une communauté anglaise à très faible impact écologique, des usines occupées en Serbie, un collectif pratiquant l’amour libre dans une ancienne base de la Stasi ou une ferme ayant aboli la propriété privée, Isabelle Fremeaux et John Jordan ont partagé différentes manières d’aimer et de manger, de produire et d’échanger, de décider des choses ensemble et de se rebeller. Avec le maire d’un village espagnol qui avait exproprié les terres du duc local, avec les élèves en charge d’une école anarchiste et le facteur philosophe de la Libre Ville danoise de Christiania, les auteurs ont vu vivre dans les interstices invisibles du système dominant des Utopies bien vivantes. De cette expérience a émergé un film-livre . Le texte est un récit de voyage captivant, analysant les communautés, leurs pratiques et leurs histoires. Le film est un docu-fiction, tourné pendant le périple, prenant la forme d’un road-movie poétique situé dans un futur post-capitaliste. Les personnages et les lieux circulent du livre au film. Dans Les Sentiers de l’Utopie, les mots et les images jouent avec les frontières entre présent et futur, imagination et action. Cette publication unique nous donne envie de vivre d’autres vies, et nous met au défi de commencer dès aujourd’hui. »
Action logement à l’hôtel de ville de Namur
Ce Vendredi 28 février une bande de joyeux énervés a perturbé le train-train administratif l’hôtel de ville sous le coup de midi, équipés de banderole et mégaphone. Tout de suite, deux ou trois comparses se sont engouffrés dans ces bureaux horribles, et ont lancés leurs tracts dans tous les coins.
Dans le même temps, plusieurs employés ont tentés mollement et en vain de rétablir la routine morbide de l’autorité et du travail !
A Namur comme ailleurs «la crise du logement» ne fait qu’empirer de jours en jours, les loyers et les charges ne cessent d’augmenter, les expulsions s’enchaînent et la précarité touchent des couches de plus en plus larges de la population. De plus en plus de gens ne peuvent plus vivre une vie décente ou pire sont condamnés à vivre dans des taudis voire à la rue, car ils n’arrivent plus à payer leurs loyers.
Et encore, même dans la rue, la société rejette toutes traces de misère, les s.d.f. sont traqués, chassés ou refoulés des centres villes comme à Charleroi, Liège, Andenne mais aussi Namur. La croix rouge ne peut que constater et reste impuissante face a l’extrême précarité des mal-logés qui, de plus en plus, se résignent à leurs conditions, parfois jusqu’à se laisser mourir.
Les propriétaires, aidés de la police, avec la loi et les huissiers, n’hésitent pas à expulser en plein milieu de l’hiver, des squats ou des familles en bail précaire. Pourtant, à Namur, des centaines de logements restent vides. Souvent pour des raisons spéculatives (maintenir les loyers chers en faussant l’offre et la demande), mais aussi pour des raisons commerciales et égoïstes (à Namur la plupart des étages de la rue de fer sont inoccupés par exemple).Pourtant la riposte est possible ! Partout en Belgique et dans le monde des gens refusent ces conditions de domination et décident de reprendre leurs vies en main. Ensemble, ils occupent maisons, terres, usines et écoles. En effet, partout, l’autogestion est possible, sans chefs ! Nous n’attendons rien de l’état, nous savons que nous n’auront que ce que nous leurs reprendront.
Nous sommes également convaincus qu’on ne pourra réellement mettre fin à la précarité qu’en nous débarrassant du capitalisme, qui ne profite qu’aux riches !
Dès lors nous conseillons à tous les mal-logés, sdf et autres précaires à s’organiser contre l’oppression et la répression, d’occuper les bâtiments vides et les friches industrielles et à défendre ces occupations.Aussi vous pouvez envoyer au collectif du caracole neur
(caracole-neur@riseup.net) vos avis et suggestion,vos projet, les adresses des bâtiments vides, des friches industrielles cultivables…
Et ensemble organisons nous !